9ème édition de la Biennale Hors Normes

Cela ressemble à de l’art brut, et vous commencez à connaitre ma passion pour cet art particulier. Bien que certains artistes se revendiquent ici d’un art Naïf, ce n’est pas vraiment le cas non plus. Dans cette exposition les apparences sont trompeuses, mais on comprend leur amour de la matière. Malgré certaines sémantiques que les artistes essaient de faire émerger, c’est la texturalitée de leurs œuvres qui frappe.

Facteur Cheval / J.R.R. Tolkien

Le Palais idéal propose alors de faire le lien avec l’œuvre de J.R.R.Tolkien à travers l’univers graphique, un gout prononcé pour  la nature, la marche, deux hommes qui nous font voyager alors qu’eux-mêmes n’ont souvent traversé que leur contrée. Tolkien n’a alors jamais vu le Palais idéal, cette filiation est donc imaginée, mais fonctionne grâce aux inspirations similaires et ce gout pour le rêve et les mondes oniriques. Car l’architecture du Facteur cheval, c’est un langage, un langage naïf certes, mais vrai. En témoignent les nombreux textes gravés au cœur du palais.

Tutundjian / Di Fabio

La fondation nous offre un ensemble d’œuvres de Léon Tutundjian qui dialoguent avec celles d’Alberto Di Fabio. Deux époques espacées de près d’un siècle et pourtant c’est toute l’évolution de l’abstraction et de la métaphysique dans l’art qui est mis à jour.

Lignes d’horizons

Corto Maltese est un Ulysse moderne, il est capable de nous faire voyager dans les endroits du monde les plus fascinants[1]. L’exposition proposée par le musée des Confluences de Lyon n’a pas à rougir du personnage créer par Hugo Pratt (1927-1995). L’auteur est mis à l’honneur dans cette rétrospective réalisée avec grand soin. Pour aborder cette exposition, il faudra s’attarder sur la scénographie particulière proposée qui met en exergue dans un second temps les influences et inspirations de l’auteur, sa vie et ses voyages. Enfin, nous terminerons sur la particularité de la narration d’Hugo Pratt dans Corto Maltese.