L’exposition de Tere Recarens, Barestan Carpet à la galerie Anne Barrault, nous fait voyager, à la fois dans l’Iran et sa culture mais aussi à la découverte de récits et d’histoires mythologiques et historiques hors du commun. Voyons ensemble ce que nous propose Tere Recarens qui à travers toutes ces notions nous parle principalement d’expérience.
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B l ob!
Nous entrons dans l’exposition à la Galerie Bertrand Grimont comme pour voir une étude scientifique sur le Blob. Dés le passage du seuil de la galerie nous sommes face à des plantes misent en terre à même le sol, au-dessus d’elles des projecteurs lumineux. Mais ils s’agit bien d’une exposition artistique ou la notion de Blob, si on peut appeler cela une notion, plutôt la chose que l’on appelle Blob, car on ne sait pas trop comment nommer cette masse colorée qui s’étale en forêt sur plusieurs mètres carrés, recouvrant des branches entières, est à l’honneur.
Relire Proust
« Ma première lecture de La Recherche du Temps Perdu s’est faite sur plus d’une vingtaine d’années, entre 1978 et 2000. Je ne gardais qu’un souvenir confus du début quand j’abordais la fin. J’avais l’impression que ce que je savais de Proust venait davantage de ce que j’avais lu ou entendu sur lui que de mon expérience de lecteur. Je comprenais aussi que le temps était une question centrale de mon travail et j’eus l’idée de noter les passages de La Recherche qui me touchaient particulièrement. »
VERTIGO
A la galerie Christophe Gaillard, les perturbantes photographies de Pierre Molinier sont mises en scène dans un espace et une scénographie incroyable. Un espace en noir et blanc pour des photographies en noir et blanc. Des miroirs disposés dans l’espace nous font perdre nos repères comme au cœur d’un labyrinthe déstructuré, comme le sont aussi les photomontages de l’artiste.
Plus de voix humaines, seulement le chant des oiseaux
Louise Hervé et Chloé Maillet venaient tout juste d’investir le Crédac du 20 janvier au 25 mars où gravité, lucidité, réflexion et jovialité était de mise, que le duo d’artiste réitère l’expérience sous un autre motif à la Galerie Marcelle Alix du 05 avril au 26 mai 2018. Elles mélangent toujours les genres, et convoquent des références hétéroclites qu’elles manipulent et télescopent dans un kaléidoscope culturel où l’histoire se mêle à la science-fiction, où la science s’éprend de rêverie.