Aujourd’hui on se retrouve à la Maison Rouge pour sa toute dernière exposition. Une exposition emprunte d’une nostalgie pour un musée qui fut mon premier sur Paris il y a plus de 10 ans maintenant. Mais quelle expo ! L’envol, ou le rêve de voler regroupe des œuvres d’art moderne, contemporain, brut, ethnographique et populaire, plus de 200 œuvres entre installations, films, documents, peintures, dessins et sculptures.
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Deus ex machina 2
Alors que j’allais voir une installation d’œuvres originales de plusieurs artistes à la galerie Under Construction, j’ai été intrigué par la proposition de la galerie Christian Berst Art Brut. Une présentation de l’artiste Jean Perdrizet, un travail incroyable de dessin, de fiction, de croquis, d’idées et d’imagination dans le courant appelé et connu sous le nom de « Art Brut ».
A l’est
De retour à la galerie Anne Barrault, après avoir découvert le merveilleux travail de Terre Recarens, je n’ai pu m’empêcher de revenir au sein de cet espace lorsque j’ai vu écrit sur la devanture de la galerie, les noms de Jochen Gerner et Yuichi Yokoyama. Deux artistes aux univers atypiques qui oscillent entre le dessin et sa figuration, et le dessin et son abstraction, deux oppositions qui mènent à une réflexion très différentes pour chacun.
Expo Peyo
Pierre Culliford, alias Peyo possède un sens de la narration exceptionnel, claire et limpide, récupérant l’héritage et un gout du merveilleux. L’objectif de cette exposition : nous montrer le travail narratif de l’artiste à travers ses planches de bande-dessinée et de nombreux croquis, dans un parcours chronologique agrémenté d’anecdotes cocasses. Mais à travers cette rétrospective c’est aussi l’histoire de la bande-dessinée franco-belge qui nous est contée.
Folklore Sexuel Belge et Mer du Nord Sexuelle Belge
Le bon Artiste Belge Jan Fabre manie l’humour et le mélange des genres avec brio, dans une exposition mêlant deux séries, celle du Folklore Sexuel Belge et celle de Mer du Nord Sexuelle Belge à La galerie Templon du 17 mai au 21 juillet 2018. Dès que nous pénétrons dans ce bel espace de la galerie, on est submergé par un ensemble inédit d’œuvres de différents médias, allant du dessin à la sculpture, qui brosse un portrait complexe, espiègle et subversif de la Belgique natale de l’artiste.
Baharestan Carpet
L’exposition de Tere Recarens, Barestan Carpet à la galerie Anne Barrault, nous fait voyager, à la fois dans l’Iran et sa culture mais aussi à la découverte de récits et d’histoires mythologiques et historiques hors du commun. Voyons ensemble ce que nous propose Tere Recarens qui à travers toutes ces notions nous parle principalement d’expérience.
B l ob!
Nous entrons dans l’exposition à la Galerie Bertrand Grimont comme pour voir une étude scientifique sur le Blob. Dés le passage du seuil de la galerie nous sommes face à des plantes misent en terre à même le sol, au-dessus d’elles des projecteurs lumineux. Mais ils s’agit bien d’une exposition artistique ou la notion de Blob, si on peut appeler cela une notion, plutôt la chose que l’on appelle Blob, car on ne sait pas trop comment nommer cette masse colorée qui s’étale en forêt sur plusieurs mètres carrés, recouvrant des branches entières, est à l’honneur.
Relire Proust
« Ma première lecture de La Recherche du Temps Perdu s’est faite sur plus d’une vingtaine d’années, entre 1978 et 2000. Je ne gardais qu’un souvenir confus du début quand j’abordais la fin. J’avais l’impression que ce que je savais de Proust venait davantage de ce que j’avais lu ou entendu sur lui que de mon expérience de lecteur. Je comprenais aussi que le temps était une question centrale de mon travail et j’eus l’idée de noter les passages de La Recherche qui me touchaient particulièrement. »
VERTIGO
A la galerie Christophe Gaillard, les perturbantes photographies de Pierre Molinier sont mises en scène dans un espace et une scénographie incroyable. Un espace en noir et blanc pour des photographies en noir et blanc. Des miroirs disposés dans l’espace nous font perdre nos repères comme au cœur d’un labyrinthe déstructuré, comme le sont aussi les photomontages de l’artiste.
Plus de voix humaines, seulement le chant des oiseaux
Louise Hervé et Chloé Maillet venaient tout juste d’investir le Crédac du 20 janvier au 25 mars où gravité, lucidité, réflexion et jovialité était de mise, que le duo d’artiste réitère l’expérience sous un autre motif à la Galerie Marcelle Alix du 05 avril au 26 mai 2018. Elles mélangent toujours les genres, et convoquent des références hétéroclites qu’elles manipulent et télescopent dans un kaléidoscope culturel où l’histoire se mêle à la science-fiction, où la science s’éprend de rêverie.